CHAPITRE
PREMIER
NAISSANCE DU CHRISTIANISME CELESTE Qu
'est -ce que c'est ? Encore une nouvelle
secte dira-t-on . Quelle est sa raison d'être ? N' y a-t-il pas
déjà assez N'est -ce pas là une aberration de Samuel OSCHOFFA se proclamant Prophète ? D'où lui viennent ces idées ? Parlera-t-on jamais de Prophète en Afrique ? Peut-on jamais trouver de bonnes choses au Dahomey ? Voilà autant de propos ,d'ailleurs légitimes de toute personnes désirant sincèrement l'unité religieuse et se révoltant contre toute nouvelle secte. Cependant
, le fait est là ,tangible , inéluctable et irréversible.
En effet, le Christianisme Céleste n'est sorti d'aucune religion
mère ni d'aucune secte quelconque. Il a plu à Dieu, devant
les multitudes de religions plus ou moins sectaires introduites sur le
sol africain, de donner à l'Afrique cette Eglise primitive, teintée
du sang des martyrs, cette Eglise sans tache ni ride, Epouse de JESUS-CHRIST
: L'étoile du " MATIN ", l' Agneau de Dieu, le Rocher
de notre salut, le Grand Médecin, le fils unique de Dieu, celui
Seul qui peut nous sauver de nos péchés. Nous sommes invincibles, car notre présent et notre avenir se trouvent dans les mains de celui qui d'un seul grain peut faire surgir un épi de trente, soixante ou cent grains. Nous invitons donc tous ceux qui cherchent la simplicité et l'humilité dans le culte chrétien, et même tous ceux qui sont déjà profondément ancrés dans une conviction et " qui ne sont changeront jamais >> à faire sans idées préconçues et sans préjugés un examen critique et objectif du Christianisme Céleste, de sa doctrine du salut, de son culte et de son organisation à la lumière de la Bible, la parole de Dieu. Le
Christianisme Céleste est une Eglise Chrétienne primitive,
c'est l'Eglise du Christ. Tous les fidèles portent le nom des Chrétiens. Le Christianisme Céleste est une religion chrétienne reconnue par l'Etat et officiellement autorisée par décision n° 2252 / A.P.A. du 5/10/1956. Son siège est à Porto-Novo (Dahomey, ancien nom du Bénin), quartier Kandévié, près du Lycée Toffa-1er, B.p. 180. Elle est inspirée de Dieu par la manifestation du Saint-Esprit au milieu des fidèles. Son enseignement doctrinal est et reste basé sur la Sainte Bible, seul livre de vérité, de progrès et de salut pour les hommes. L'Eglise du Christianisme Céleste a la vocation de rendre à Dieu le culte qui lui est dû sous une forme humble et pleine de piété excluant toutes pratiques ou croyances sataniques, superstitieuses ou animistes. Les dévotions consacrées à tout autre qu'à Dieu sont contraires à ses principes de base. Elle affirme sa volonté de coopérer dans la paix, l'amitié et la fraternité avec toutes les églises qui se réclament du Christ, qui partagent son idéal de liberté de culte, de justice sociale, de solidarité humaine sur la base des principes d'égalité, d'intérêt réciproque et du respect mutuel de l'autonomie de chaque religion. LE FONDATEUR DU CHRISTIANISME CELESTE Mon nom est Samuel Biléou Joseph OSCHOFFA. Je
suis né en 1909 à Porto-Novo. Mon père est protestant
et se nomme Joseph OSCHOFFA. Il exerçait la profession de menuisier. Mon père avait perdu plusieurs enfants en bas âge. IL ne survécut qu'une fille, ma grande sœur, nommée Elisabeth. Cependant, mon père ne perdit pas confiance. Il s'adressa pieusement à Dieu ; le suppliant de lui accorder un garçon qu'il mettrait au service de l'Eternel s'il survivait. Quand il fut exaucé, il me donna le nom de Samuel et ajouta à l'intention de l'assistance un nom Yoruba << Biléou >> ce qui signifie << s'il te plait de rester ici-bas, reste. Dans le cas contraire, retourne au Seigneur. Quant à moi, je t'avais consacré à l'Eternel avant même ta naissance >>. En 1916, lorsque j'eus sept ans, mon père tint sa promesse et me confia à un catéchiste protestant, M. MOÏSE GNANSOUNOU ( quartier Zèbou ), père du feu Nathaniel A. GNANSOUNOU , pour assumer mon éducation. Mais j'étais trop jeune et il fut obligé de me garder encore jusqu'à l'âge de 13 ans. Puis, il me remit en 1928 au Pasteur David Hodonou Loko à qui il fit savoir sa promesse faite à Dieu de me laisser au service de l'Eternel. Elève à l'école protestante ( quartier Houèzoumè ), j'étais interne chez le Pasteur Loko. Nous étions plusieurs condisciples dont l'éminent évangéliste GNANSOUNOU Nathaniel bien connu dans l'Eglise du christianisme céleste. Durant six années, je fis mes études primaires jusqu'au cours moyen 2ém année. Notre éducation était rude. Je n'avais pas la force physique qu'il fallait pour continuer et m'évadai pour rejoindre mon père. Toutes tentatives de ce dernier pour me remettre à mon patron échouèrent. Excédé et découragé, il dut me laisser à son atelier.En effet mon père était menuisier. J'avais
donc fui la force pour la force. Mais je me résignai et obtins
ma libération après quatre années d'apprentissage.
Puis je continuai à exercer le métier dans le même
atelier que mon père. Mais le 15 Juin 1939, mon père mourut.
C'est alors que je me débarrassai du travail épuisant en
abandonnant la menuiserie un AN APRES Peu après, je remarquai que cette situation de trompettiste était bien précaire et je me résolu de me livrer au commerce du bois d'ébène. C'est ainsi qu'a partir de novembre 1946, je commençai à parcourir les villages de la vallée du fleuve ouémé.Ce sont des villages enfouis dans de grandes brousses et très éloigné des grands centres. Mais on y découvrait beaucoup de bois d'ébène. J'avais pris l'habitude d'aller partout avec ma bible et je faisais régulièrement mes prières. NAISSANCEDU CHRISTIANISME CELESTE
Un jour (c'était en mai 1947), j'étais dans la forêt après avoir traversé le fleuve Ouémé. Mon piroguier se prit de violentes coliques. Nous n'avions aucun secours. Confiant en l'Eternel, je pris ma Bible, priai, imposai ma main sur le ventre du malade. Quelques minutes après, il se sentit soulagé. Pris de peur, il me confessa qu'il avait pour son déjeuner puisé délibérément dans la friture que j'avais emportée dans mes tournées. Il ajouta que je dois être un homme bizarre, raison pour laquelle la sanction de son odieux acte ne s'était pas fait attendre. Puis il se sauva me laissant seul entre l'eau et la forêt. Je ne savais ni nager, ni conduire une pirogue. Bon gré mal gré, j'étais inexorablement condamné à demeurer sur place jusqu'à un secours éventuel. Néanmoins, je n'avais pas peur. La nuit, j'allumais un feu pour me réchauffer et je priais ardemment. Le troisième jour de cette situation désespérée, précisément le 22 MAI 1947, il eut éclipse du soleil. Depuis ma naissance, pareil événement ne s'était produit au Dahomey. J'étais seul dans la forêt. Je pris peur et me jetai à genoux, fermai les yeux pour prier. Au cous de ma prière, j'entendis distinctement une voix qui me disais : " Luli, Luli, " et l'explication qui suivait : " grâce ". Quand j'ouvris le yeux, je vis devant moi, à ma grande stupéfaction : un singe blanc ailé assis sur son séant. Il avait deux dents à la mâchoire supérieure et deux autres à la mâchoire inférieure. (On dirait que c'est lui qui avait prononcé les mots Luli et grâce). A ma droite et prêt à me mordre, je vis un petit serpent marron. Il avait le cou très gonflé surmonté d'une petite tête. (On dirait un serpent à sonnettes). Sans peur d'être mordu, je le saisis par le collet, le caressai et le relâchai tranquillement. Puis, un peu à l'écart, je vis un oiseau très joli. Il avait les ailes pointues et les plumes colorées. Ses pâtes et son bec sont d'un jaune nacré. Il faisait la roue et ressemblait beaucoup à un paon. Un instant après ces animaux disparurent sous mes yeux. Néanmoins, mon odyssée devait durer trois mois. Je n'avais plus rien à me mettre sous la dent. Je ne vis désormais que d'eau et du miel que je récoltais en brûlant les ruches d'abeilles. J'étais transformé, et vis dorénavant sans peur dans la prière et la lecture de ma Bible. Mais un jour fatidique, le cours d'eau se mit en crue et faillit emporter ma frêle embarcation. Je résolus de me jeter dans la pirogue confiant en l'Eternel. De roulis en roulis, se cognant aux monticules de ronces et de branchages qui émergeaient de l'eau, ma pirogue échoua le second jour à proximité du village appelé " AGONGUE " dans la sous-préfecture d'ADJOHON. A ma descente, le premier homme que je rencontrai fut un compatriote nommé YESSOUFOU. Il prit peur. En effet, le bruit avait couru que j'étais perdu depuis plus de trois mois et que certainement, j'étais mort. Au moment où je rentrai dans le village, un nommé KOULIHO, près de la maison où je logeai était mourant, gravement malade et tout enflé. J'allai dans la maison, je priai avec force et confiance, en lui imposant les mains au nom de Jésus-Christ. A ma grande satisfaction et au grand étonnement de tout le monde, le mourant éternua, secoua ses membres et s'assit. Le nommé Kouliho, grâce à Dieu, vit encore aujourd'hui. Mon compatriote YESSOUFOU courut annoncer à Porto-Novo qu'il m'avait vu, semblable à un fou, les cheveux ébouriffés, le menton embroussaillé, un fou qui, chose curieuse, ressuscite les morts. Quand plus tard, j'arrivai à Porto-Novo, j'étais devenu une curiosité, et la foule me suivait partout où je passais. Un
jour ma grande sœur, Madame GOUTON Elisabeth, née OSHOFFA,
vint me voir. Elle pleurait : Son fils Mawugnon Emmanuel était
malade et tout espoir était perdu. Déjà, bon nombre
de charlatans avait essayé leur puissance et avaient Enfin,
le 29 SEPTEMBRE 1947, je rendis visite à mon ami, Monsieur Nous rentrâmes chez moi et nous mîmes à genoux. J'étais né protestant et avais l'habitude de fermer les yeux pour prier. Sur mon invitation, les autres en firent de même. Au cœur de la prière, je vis devant moi une grande clarté pareille à un phare d'auto. Je fus ébloui mais continuai de regarder. Derrière cette grande clarté qui diminuait d'intensité, je vis, semblable à un être humain, un être resplendissant dont les yeux pointus scintillaient et dont les pieds ne se reposant pas sur le sol brillaient d'un éclat particulier. J'eus peur et tremblai de tout mon être. Mais l'homme me dit : " n'aie pas peur, le Seigneur de toute la création veut te charger d'une mission. De tout temps, les hommes m'adoraient, mais tous n'entraient pas dans mon royaume car dans les épreuves (maladie, inquiétudes, troubles, difficultés de toutes sortes, etc.) ils recouraient aux œuvres sataniques (idoles, magie, gri-gris, charlatans, devins, etc…) et quand ils mouraient, je ne les recevais plus car ils avaient bu aussi bien dans la coupe de Dieu Tout-Puissant que dans celle de Satan. Cela fait pitié, mais pour éviter dorénavant pareil sort à mes adorateurs, je te charge, toi Samuel OSCHOFFA de fonder une religion dont les membres n'adoreront que Dieu. " Le monde ne croira pas que le Seigneur s'est révélé à toi mais je serai avec toi et mes anges aussi et j'accompagnerai tes œuvres de prodiges, de signes, de miracles afin qu'il croit : oh fils d'homme, sois confiant, ne crains rien, sache que nous sommes dans les derniers jours. Cette église sera la dernière barque pour amener les hommes au salut. Car je reviens bientôt. " Quand j'ouvris les yeux, Madame ZEVOUNOU Marie était stupéfaite. Elle aussi, au cours de notre prière avait eu une vision terrifiante. " J'ai vu, disait-elle, un gros bois en forme de croix. Sur cette croix, je vis un homme qui portait une couronne d'épines ; de ses mains et pieds ainsi que de son côté gauche suintait du sang. Et chose étrange encore, il descendit du bois, te prit par la main et te conduisit dans une belle et splendide chambre que je ne pus décrire, te revêtit d'une robe blanche parsemés d'étoiles scintillantes. Tes yeux brillaient tellement qu'on dirait le soleil au zénith. Mais quand j'ouvris les yeux, je te vois encore ici, à la même place. Pourquoi cela ? " Nous sommes tous étonnés de nos visions respectives. Nous nous séparâmes sans mot dire, muets et sans aucune réaction. Mais la nuit, je ne puis fermer l'œil. Les anges descendaient chez moi, me dictaient des ordres, me révélaient des choses que j'écrivis.
Le quatorzième jour, je résolus de me débarrasser de ce monde qui avait assailli ma maison. J'envoyai mon ami Dominique ADANDE auprès de Monsieur GUENE alors Commandant du Cercle de Porto-Novo prier ce dernier d'envoyer des gardes de cercle pour évacuer ma maison. Après le rapport de mon envoyé, le Commandant de cercle demanda à me voir pour savoir s'il s'agissait réellement de Samuel OSCHOFFA, le trompettiste de la fanfare municipale qu'il connaissait très bien. Je me présentai au Commandant en compagnie de quatre de mes amis. Je lui racontai tout, en le suppliant de m'aider : " Voici plus d'une semaine que les gens sont dans ma maison. Certains racontent des choses mystérieuses, les autres chantent, le reste prie. Il sont plus de deux cents. Ajoutez à cela la foule des badauds et des curieux. J'ai perdu le sommeil, je ne mange plus, aidez-moi. " Le Commandant de cercle répondit : " Je ne peux accéder à ta demande. Je te trouve tout transformé. A ta vue moi-même j'ai peur. On dirait qu'une force surnaturelle émane de toi. Il ne m'appartient pas d'intervenir dans cette affaire. Au contraire, je te conseille plutôt d'inviter les gens par circulaire à venir écouter tes visions. Ce que je fis et le huitième jour une foule nombreuse était rassemblée. J'eus d'abord peur, mais l'homme que j'avais vu au cours de ma vision me dit : " N'aie pas peur, prépare une table, sur la table dispose une croix avec l'image du Christ crucifié. Devant le crucifix, allume trois bougies. A ta droite, place un visionnaire, à ta gauche un autre visionnaire. " (Il devait être choisis parmi ceux qui étaient tombés en extase chez moi et qui ne me quittaient plus.) L'homme ajouta : tout ce que tu vas dire te sera inspiré et même les réponses aux questions. ". Je
répondis : " Je mettrai une crois de bois simple sans image
du Christ car je suis protestant. " Il me dit : " Non, je veux
que ce soit une croix réelle avec le Christ couronné, le
côté percé, et l'inscription hébraïque
car une croix simple peut être confondue avec celle des voleurs
crucifiés en même temps que Jésus ou avec n'importe
qu'elle autre croix puisqu'on crucifiait avant Jésus. Il faut une
croix reconnaissable par la statue de Jésus. C'est un signe particulier
pour montrer comment l'Homme Je fis exactement comme il m'a été recommandé. Après une sorte de prédication dans laquelle je racontai tout ce que j'avais vécu jusque-là, nous passâmes aux question. Pendant que la première personne m'interrogeait, je l'entendais très bien, mais d'une seule oreille car la seconde était bouchée et bourdonnait. Puis elle s'ouvrit subitement et j'entendis la voix qui me dicte la réponse. C'est de cette manière que je répondis à tout un chacun du début jusqu'à la fin. Après cette conférence, il eut un grand tumulte dans la ville entière. Le premier dimanche d'octobre 1947, au moment où je priais avec un groupe de gens, une femme tomba en extase et se mit à chanter un cantique en dialecte Goun dont voici à peu près la signification : " Frères croyants, levez haut la tête etc… ". Ce fut à partir de ce jour que l'Esprit Saint recommanda de ne chanter dans notre église que les chants donnés spontanément et chantés par les visionnaires. Voilà, mes frères, fidèlement racontés, l'origine et le fondement de cette Religion. Ce n'est donc pas l'œuvre d'une personne en mal de surenchère , ni d'un groupe d'hommes allant contre telle ou telle confession. Non mes frères, c'est un désir divin, il est surnaturel. C'est pourquoi, nous n'avons pas le droit de critiquer telle ou telle religion se réclamant du Christ car nous sommes tous serviteurs de Dieu. Nos séances de prières ont lieu trois fois par semaine : mercredi, vendredi, dimanche. Un
mercredi donc, toujours au mois d'octobre 1947, Marie Zevounou n'était
pas à la prière. Elle vendait au marché. Subitement,
elle tomba en extase et fut conduite par l'Esprit jusqu'à notre
lieu de réunion. Nous étions tous allongés par terre,
la face contre le sol. Devant nous était un crucifix et une bougie
allumée. Nous étions en pleine prière quand Marie
Zevounou entra. Elle se colla la tête contre le mur et nous fit
dos. Puis toujours en extase, elle déclara : " Ce jour est
un jour sacré dit l'Eternel, je vous montrerai tout à l'heure
un signe. Priez toujours et fixer vos regards sur la bougie allumée
". Un moment après, une fourmi s'approcha de la bougie, commença
à tourner tout autour. Marie Zevounou déclara, toujours
nous faisant dos : " Voilà mon premier signe dit l'Eternel,
observez bien cet insecte ". puis la fourmi continue toujours de
tourner. Dès que nous eûmes finis notre prière, la
fourmi sauta dans la flamme de la bougie et mourut. Puis une autre vint,
tourna encore longtemps et sauta à son tout dans la flamme. Marie
Zevounou déclara ensuite : " Voici l'explication du spectacle
que "
Pour vous montrer que c'est moi l'Eternel qui ai parlé, demain
il n'y aura PKE WE JE MI ME PO DONA DONA OKLUNON
Le lendemain en effet, nous envoyâmes Monsieur HOUKANRIN Anatole à Sèmè-plage. Il revint nous dire que réellement la mer n'était plus houleuse. On dirait qu'elle reposait au fond de sa cuvette. Mais le plus intrigant disait Anatole, c'est qu'avant de me trouver sur le littoral, je traversai une rivière et fus obligé de prendre mon vélo sur les épaules alors qu'à mon retour, quelques instants après, la rivière avait complètement desséché au point que je traversai très aisément et normalement le même endroit à vélo. Aujourd'hui, conformément aux révélations qui ont été faites, on peut compter plus d'un miracle que notre Seigneur Jésus-Christ a accompli par mon intermédiaire. Aussi au nom de Jésus-Christ, ai-je eu à ressusciter plus de douze morts qui, vivant encore actuellement, peuvent attester de leur propre bouche. Retenons en l'occurrence quelques noms et les circonstances dans lesquelles le miracle s'était opéré : [*] A Porto-Novo, la nommée TINAVIE, épouse de Monsieur AVOCE de Gbeloko fils de Monsieur KOUAKANON (quartier Zébouaga), était décédée à l'hôpital. La dame Tinavie était la belle-sœur de Madame MAHULWE, née AVOGNON alors membre de notre Eglise dont elle était visionnaire.
MAHULAWE entra alors en extase et demanda d'emmener le corps chez moi. C'est ainsi que, au lieu de déposer la morte à la morgue, on l'avait transportée sur un brancard de l'hôpital jusqu'à mon domicile. J'étais sidéré à la vue d'un spectacle, mais à la visionnaire, Madame MAHULWE de s'écrier : " N'aie pas peur, l'Eternel t'a revêtu d'une force capable de ressusciter les morts. Impose-lui les mains et prie l'Eternel de la ressusciter. " Ce que je fis et la morte ressuscita au nom de Jésus-Christ. [*] Mademoiselle Léontine ZEVOUNOU, fille de Joseph ZEVOUNOU : elle était décédée à la maison. La résurrection de cette fille a entraîné la conversion au Christianisme Céleste de plusieurs membres de sa famille. [*] M. Moïse AFFOGNON. - Nous lui avions imposé la main et il ressuscita au nom de Jésus-Christ. Vivant toujours à Porto-Novo, il eut cinq enfants après cet événement miraculeux. [*] M. Moïse GOUGBE. - Village de Chanwè dans la sous-préfecture d'Abomey-Calavi.
Nous l'avons ressuscité au nom de Jésus-Christ. Il vit encore dans ce village où son père est Senior Leader de notre Eglise de Chanwè. [*] Madame OLUCHOLA et Melle. Thérèse de MACOCO. - La résurrection de ces deux femmes à Lagos (Nigéria) est à l'origine de l'acquisition gratuite du terrain sur lequel est bâtie notre Eglise dans cette ville. La nommée Thérèse se trouve actuellement à Porto-Novo, fiancée à un jeune Chrétien Céleste. [*] Le cas d'un jeune garçon de 6 ans ressuscité à Abéokouta (Nigéria) au nom de Jésus-Christ à suscité toute une foule d'adhésion à notre Eglise. [*] Le cas le plus récent est celui de Melle. Tine BEHANZIN à Porto-Novo. [*] La résurrection eut lieu en présence d'honorables témoins comme le père de l'éminent médecin Docteur WALCKOFF et des Autorités de Police.
Tournons la page des résurrections miraculeuses pour aborder celle des prodiges. Y
a-t-il eu prodiges ? Certainement et les cas en sont multiples. Citons
entre autres celui de Dékamè dans la sous-préfecture
d'Abomey-Calavi : En effet, nous étions dans ce village quand en
plein jour un hibou vint planer sur la tête d'un jeune garçon
qui revenait de la pêche avec sa provision de poissons. L'oiseau
rapace s'empara soudain d'un des poissons et alla se percher sur un fromager.
Revenu à la maison, le garçon fut pris d'un mal subit et
mourut aussitôt. C'est alors que nous apprîmes Dès lors, je m'approchai de l'arbre, allumai quatre bougies que je plaçai tout autour du fameux fromager qui effrayait tous les villageois et priai Dieu de le détruire pour toujours. L'Eternel exauça mes prières et au grand étonnement de tous un feu mystérieux éclata au sommet du fromager et l'embrasa de la cime aux racines. Le feu brûla durant sept jours et sept nuits et consuma entièrement l'arbre fétiche. [*] On peut citer à la suite de l'histoire du fromager de Dékamè, l'histoire piteuse du fétiche de Passè à Dékin-Hounhuê, les nombreux cas d'aveugles ou d'infirmes qui ont recouvré l'usage de leurs sens, etc…
Mais la liste des prodiges n'est pas exhaustive, on ne saurait l'épuiser en l'occurrence, car force nous est de choisir de nous limiter. Evoquons donc pour clore ce chapitre , le cas du boiteux de naissance qui guéri de son infirmité au nom de Jésus-Christ, sautille aujourd'hui de joie dans notre Eglise de Yénawa à Cotonou.
CHAPITRE1
DEDICACE CHAPITRE2
CHAPITRE3 EXHORTATION
INTRODUCTION PREAMBULE
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